En 1996, les universitaires Rob Gray, Dave Own et Carol Adams ont publié un livre intitulé «Accounting and Accountability; les changements et les défis en matière de reporting social et environnemental des entreprises. »Ils ont présenté sept positions sur la responsabilité sociale des entreprises ou la RSE. La tentative visait à décrire un large éventail de positions que les parties prenantes pourraient prendre lorsqu'elles abordent le sujet de la responsabilité sociale. Les sept positions vont de l'extrême à l'extrême, selon lesquelles les organisations doivent passer des agendas purement économiques aux agendas sociaux et économiques. Leur point de vue met également l'accent sur la fiabilité des rapports sur la RSE, en raison des préoccupations liées à l'absence d'objectivité des rapports actuels sur la RSE.
Capitalistes vierges
Ce point de vue souligne que les parties prenantes perçoivent la RSE comme un obstacle pour les entreprises et ne souligne aucune responsabilité autre que celle des actionnaires et des créanciers. Bien que les capitalistes primitifs reconnaissent que faire des affaires a des coûts sociaux et environnementaux, ils y voient une responsabilité de la société et non des organisations. Cependant, une telle position peut permettre une réglementation gouvernementale traduisant les coûts sociaux en coûts réels à utiliser pour maximiser les profits.
Expedients
Les expéditeurs sont prêts à aller un peu plus loin que les capitalistes immaculés et à considérer les objectifs de la RSE si cela contribue de manière positive aux intérêts économiques de l'organisation. Ils ont souvent une vision à long terme du fait qu'investir dans la RSE est bon pour le résultat final, car ils rapportent de l'argent aux investisseurs en s'appuyant sur une solide réputation et de bonnes relations publiques.
Partisans des contrats sociaux
Les organisations entrant dans cette catégorie ont tendance à prendre en compte les préoccupations de toutes les personnes concernées par leurs décisions. Ceci est accompli par le biais de contrats avec ceux qui sont affectés par les décisions de l'organisation. Ces contrats sont exécutoires au moyen de divers mécanismes.
Écologistes sociaux
Les écologistes sociaux marquent le tournant de la RSE, considérant les organisations actuelles comme un gaspillage de ressources, épuisant des ressources importantes et contribuant aux problèmes de pollution. En tant que telles, les organisations doivent modifier leurs approches et adopter consciemment la RSE comme modèle à suivre. Cette position postule que les entreprises commerciales et les grandes organisations sont principalement responsables des destructions de l'environnement et devraient occuper une place centrale dans la résolution des problèmes qui en résultent.
Socialistes
Les organisations à tendance socialiste cherchent à créer une égalité égalitaire au sein de l'organisation et avec ses intérêts sociaux et économiques. Les socialistes considèrent le plus souvent le système capitaliste comme exploitant et instable, optant pour une société qui partage le risque et la récompense de manière égale.
Féministes radicales
Ce poste n’a aucun lien ni lien avec les mouvements de femmes. Plutôt, une organisation féministe radicale cherche théoriquement à mettre en œuvre des valeurs féminines, telles que la coopération dans toutes les relations organisationnelles. L’opinion est que les relations commerciales sont de nature trop masculine, ce qui entraîne nombre de nos problèmes sociaux et que les valeurs féministes au centre de l’organisation sont la solution.
Écologiste en profondeur
La position d’une organisation écologiste profonde souligne que les êtres humains n’ont pas plus d’importance que les autres organismes vivants et n’ont donc pas droit aux ressources ou à la vie au-dessus de ceux de tout autre être. Les écologistes profonds s'interrogent souvent sur le besoin d'industrie et de commerce, favorisant plutôt l'autonomie et la durabilité.