La Constitution des États-Unis est le document fondamental qui définit les pouvoirs du gouvernement fédéral et, plus important encore, les droits qu’il n’a pas. Les 10 premiers amendements, communément appelés Déclaration des droits, décrivent plusieurs droits importants que le gouvernement se voit expressément interdire de retirer à la population. L’application de la Constitution aux entreprises incombe en dernier ressort aux tribunaux, qui disposent de nombreuses opinions à ce sujet.
Clause de commerce
La clause sur le commerce figure à l’article 1, section 8, clause 3 de la Constitution des États-Unis. Cela donne au congrès le droit et la capacité de réglementer le commerce international, ainsi que le commerce entre les États. Ce pouvoir a été confié au gouvernement central pour uniformiser les échanges entre les États. Toute entreprise qui achète ou vend des articles dans des États autres que celui où elle est située ou dans un pays étranger est soumise aux lois que le gouvernement fédéral peut adopter pour réglementer ces transactions. Le gouvernement de l'État conserve le droit de réglementer le commerce à l'intérieur de ses frontières.
La liberté d'expression
Le droit d'une personne à la liberté d'expression est préservé par le premier amendement, qui empêche le Congrès de légiférer pour restreindre ce droit. Bien entendu, le droit peut être modifié selon les besoins pour le bien et la sécurité du public. La liberté d'expression s'applique également à une entreprise. Cela a été contesté avec la réforme du financement des campagnes électorales, qui limitait le droit des entreprises de faire des dons aux campagnes politiques. Certains propriétaires d’entreprise se sont opposés à cette affirmation en affirmant que le fait de donner de l’argent à un candidat politique de leur choix faisait partie de la liberté de parole. Le 21 janvier 2010, la Cour suprême des États-Unis a déclaré dans une décision de cinq contre quatre que les entreprises jouissaient du même droit à la liberté d'expression que les individus, et avait levé les restrictions relatives aux contributions.
Association libre
La Constitution protège le droit de libre association dans le cadre du premier amendement. Une personne est autorisée à former sa propre croyance ou association avec des personnes, essentiellement de son plein gré. Cela s’applique également aux entreprises. Plus particulièrement, vous n'avez pas le droit de communiquer des informations sur une cause personnelle dans une entreprise sans le consentement du propriétaire de l'entreprise. Il n'a pas besoin de vous permettre d'associer cette conviction à son entreprise. Ce droit de libre association est limité en matière d’emploi, car l’égalité des chances en matière d’emploi définit plusieurs cas dans lesquels les employeurs ne peuvent pas discriminer dans leurs pratiques d’embauche.
Régule le Congrès
La Constitution régit et restreint les pouvoirs du congrès et non ceux des particuliers ou des entreprises. Un exemple en serait une personne exigeant le droit à la liberté d’expression et devant donc pouvoir parler dans le cadre d’une émission-débat. La Constitution ne stipule pas que l'hôte ne peut pas restreindre la liberté d'expression, mais que le Congrès ne le peut pas. Par conséquent, l'hôte est libre de refuser à la personne son "droit" à la liberté d'expression. Les entreprises ont généralement les mêmes droits en vertu de la Constitution que les particuliers, mais toutes les questions de droit constitutionnel sont soumises à la décision finale de la Cour suprême.