Comment les compagnies d'assurance investissent-elles?

Table des matières:

Anonim

Les obligations et les besoins des compagnies d'assurance

Les compagnies d’assurance fournissent une assistance immédiate dans de nombreux cas peu probables mais malheureux. Ainsi, la stratégie d’investissement est développée pour maximiser le rendement financier en fonction des besoins de trésorerie irréguliers.

Cette stratégie comporte deux parties. La première partie est l’accumulation de réserves ou les frais annuels de tous les abonnés qui sont sauvegardés ou réservés pour la date de paiement attendue, mais inconnue. La phase d'accumulation est différente pour différentes compagnies d'assurance. En outre, une partie des revenus provient de créances rejetées ou jamais réclamées. Par exemple, les sociétés d’assurance vie versent des indemnités de décès beaucoup plus prévisibles que les indemnités d’ouragan, de sorte que la hausse des primes n’est pas très irrégulière. Le processus est toutefois le même pour toutes les compagnies d’assurance.

La politique d'investissement maximise la stratégie des compagnies d'assurance

La question qui se pose est de savoir comment les compagnies d’assurance gèrent les flux de trésorerie au fur et à mesure de leur accumulation, de sorte que la compagnie d’assurance gagne plus que ses dépenses courantes. La réponse est "float" ou la possibilité d’investir le produit en franchise d’impôts pendant qu’il est accumulé. D'un point de vue fiscal, il est important de se rappeler que les revenus générés lorsque des actifs sont en réserve ne sont pas imposables jusqu'au paiement de la créance. Les compagnies d’assurances profitent pleinement du réinvestissement non taxé des revenus pendant cette période.

Les sociétés d’assurance vie investissent parallèlement au profil escompté de leurs besoins de trésorerie. Cela signifie que les compagnies d’assurance conservent une composante en espèces relativement petite, suffisante pour faire face aux réclamations. Le reste de l'argent est investi dans des obligations offrant des rendements suffisamment élevés pour couvrir les dépenses et les besoins futurs de trésorerie. Cela exclut les obligations à faible rendement, telles que les titres du Trésor américain, en faveur des obligations de sociétés à rendement élevé et des placements privés. En outre, une partie non négligeable du produit est investie dans des investissements en actions de démarrage, particulièrement privilégiés, dans les cas où il existe une possibilité d'appréciation du capital en plus du revenu régulier. La stratégie consiste alors à toujours disposer de revenus suffisants pour payer les sinistres, le reste étant investi pour maximiser le rendement total.

Le coût des primes est en partie fonction du taux de réinvestissement

La question importante à comprendre est que les coûts de la police pour l’individu sont directement liés au paiement attendu au preneur d’assurance. Un contrat d’assurance-vie bénéficie beaucoup plus de temps de réinvestissement des revenus qu’un contrat contre les ouragans. Ainsi, le remboursement de la perte doit provenir en grande partie des primes versées à la compagnie d’assurance. Pour les régimes d’assurance maladie, la période de réinvestissement est très courte et le flottant ne représente qu’une petite partie du remboursement versé.