Notions de base sur la comptabilité des assurances

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Anonim

Un aspect particulier de l’industrie de l’assurance est le grand laps de temps qui s’écoule entre les recettes et les dépenses connexes, c’est-à-dire entre la perception des primes des assurés et le règlement des sinistres. Cet écart fait des estimations actuarielles (de la longévité prévue de l'assuré, par exemple dans le cas de l'assurance-vie) un facteur crucial pour déterminer la rentabilité, même la solvabilité, d'une entreprise.

Perte et ajustements de perte

Au cœur du secteur des assurances se trouvent deux transactions comptables propres à ce marché: le règlement des sinistres d’une part et l’augmentation ou la diminution des provisions pour sinistres d’autre part. Les deux transactions se combinent pour compenser les "pertes encourues". La variation nette des réserves sur une période comptable, plus les sinistres réglés, est égale aux pertes subies.

Il existe également des créances recouvrables, ou des compensations en espèces, telles que le sauvetage et la subrogation, qui sont comptabilisées en tant que pertes payées négatives.

Par exemple, une compagnie d'assurance peut se réserver un "droit de subrogation" après un sinistre. L’entreprise paiera la réclamation à l’assuré, puis assumera les fonctions de plaignant éventuel contre un tiers susceptible d’avoir causé les dommages.

Réassurance

Les compagnies d’assurance sous-traitent souvent une partie de leurs risques en concluant leurs propres contrats avec des compagnies de réassurance. Comme le dit un rapport de la London School of Economics en 1996, les procédures comptables applicables à la réassurance sont un "reflet de la comptabilité de l'assurance directe".

Les normalisateurs

L’International Accounting Standards Board (IASB), à Londres, produit les normes internationales d’information financière (IFRS), normes acceptées par la plupart des spécialistes de la comptabilité financière en dehors des États-Unis. Le Financial Accounting Standards Board (FASB) de Norwalk, dans le Connecticut, est son pendant pour les comptables des États-Unis.

Les deux organismes participent à un projet commun et développent ce qu'ils appellent une "approche de mesure" de l'assurance. Cela permet de combler l'écart de temps entre les revenus et les dépenses en exigeant une évaluation de la valeur actuelle d'un contrat donné, avec trois éléments: la moyenne explicite pondérée en fonction de la probabilité des flux de trésorerie futurs attendus compte tenu du respect du contrat par l'assureur; l'effet de la valeur temporelle de l'argent; et l'élimination des gains dès la simple conclusion du contrat.

Le taux d'escompte

La provision pour effet de la valeur temps de l'argent qui sera autorisée dans les normes émergentes est également appelée taux d'actualisation.

Ce taux, ont convenu les deux conseils, "reflétera les caractéristiques des contrats plutôt que les caractéristiques des actifs effectivement détenus pour garantir les contrats, à moins que les contrats ne partagent ces caractéristiques".

Plus précisément, si les flux de trésorerie liés aux contrats d'assurance ne reflètent pas en eux-mêmes la productivité d'actifs spécifiques, le taux d'actualisation sera simplement le taux sans risque avec un ajustement pour manque de liquidité. D'autre part, si la productivité d'actifs contractuels spécifiques joue un rôle dans la détermination du flux de trésorerie, le taux d'actualisation sera ajusté de manière à refléter autant