La loi de 1996 sur les droits du travail est une loi, toujours en vigueur, qui protège le travail au Royaume-Uni, notamment en Écosse, en Angleterre, au pays de Galles et en Irlande du Nord. Des droits spécifiques sont définis pour tous les types de travailleurs, et un tribunal du travail créé par Londres permet aux travailleurs de connaître des affaires et des plaintes. Cette loi resserre la législation du travail antérieure et ajoute de nombreux détails non traités dans les lois précédentes.
Les contrats
La première partie de cette loi traite des contrats. Les contrats sont au cœur de cette loi car de nombreux aspects de ce projet de loi - mais pas tous - peuvent être annulés si l’employé accepte les dispositions du contrat avant de commencer à travailler. En général, si un employé y consent et que cela n’est pas par ailleurs explicitement interdit, c’est légal et l’employé n’a aucun recours légal à son encontre. Le contrat doit inclure des salaires et des déductions détaillés, éventuellement des actions disciplinaires, des actions interdites et des droits à la retraite. Le contrat peut être modifié si un syndicat réussit à obtenir plus de concessions d'un employeur.
Les salaires
Un employeur ne peut effectuer aucune retenue sur le salaire à moins d'indication contraire dans le contrat. Les employeurs ne peuvent pas agir de manière arbitraire avec les salaires et tous les contrats doivent contenir une liste détaillée des raisons pour lesquelles l’argent peut être déduit du salaire du travailleur. Le non-respect des devoirs est toujours une raison pour être expliqué ou non. Les sanctions imposées par un employeur ne peuvent jamais excéder un dixième du salaire journalier d'un travailleur. Il existe certaines exceptions possibles lorsque l'employeur est simplement à court d'argent ou en difficulté financière. Bon nombre de ces questions peuvent être soumises au tribunal du travail pour arbitrage si nécessaire.
Les divulgations
Les travailleurs sont priés de signaler à leurs employeurs si des activités illégales ou des infractions graves à la sécurité sont observées au travail. Le travailleur doit agir de bonne foi et il ne doit jamais y avoir de gain personnel à signaler un employeur en erreur. En d'autres termes, un employeur, s'il peut prouver que le travailleur agit sur des motifs personnels, peut faire retirer l'affaire du Tribunal. Le travailleur doit avoir un motif raisonnable de croire que l’accusation est vraie. Si l'accusation est faite et que l'affaire est réellement fondée, le travailleur est protégé par cette loi contre le licenciement ou toute autre mesure disciplinaire.
Droits Et Protections
Le reste de cette loi est constitué de protections spécifiques pour le travail. Des domaines tels que le licenciement abusif sont abordés en détail. Un employeur ne peut pas renvoyer un employé en raison d'un congé familial, d'une éducation et d'une formation liées à l'emploi et de tâches publiques telles que les comparutions devant un jury. Les congés de paternité et de maternité sont protégés, y compris pour les parents adoptifs. L'âge de la retraite est de 65 ans, mais la loi stipule clairement que les contrats peuvent spécifier le contraire. La retraite est protégée en ce sens qu’elle ne peut jamais servir de prétexte au licenciement. Tous les autres problèmes disciplinaires avec un employé sont supprimés à l'âge légal de la retraite afin d'éviter que le travailleur ne soit licencié juste avant sa retraite, ce qui pourrait annuler les paiements de pension et autres avantages.