Comment calculer les actifs pondérés en fonction des risques

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Anonim

Quand une banque fait faillite, elle envoie des ondes de choc dans l’économie. Les actifs pondérés en fonction des risques sont l’un des outils utilisés pour prévenir les ondes de choc. Les banques doivent conserver un minimum de capital pour couvrir le risque de défaillance des emprunteurs ou de stabilisation de leurs investissements. La banque évalue les actifs de la banque, "pondère" différents types en fonction du risque, puis calcule la quantité de capital nécessaire pour équilibrer le risque.

Risque de pesée

Les actifs bancaires sont plus que l'argent dans le coffre. Les prêts et les investissements sont des actifs, mais ils ne sont pas aussi sûrs que les espèces. Chaque prêt consenti par une banque comporte un risque de défaillance de l'emprunteur. La plupart des investissements comportent un risque de perte. Différents actifs bancaires présentent différents niveaux de risque: investir dans des bons du Trésor représente un risque très faible, alors que les obligations à haut rendement sont beaucoup moins sécurisées. Il est plus sûr de prêter de l'argent à Microsoft que de le prêter à une start-up en difficulté. Un prêt garanti par un bien immobilier présente un risque moins élevé que celui sans garantie.

Pour calculer le risque, la banque sépare les différents actifs en différents groupes, en fonction du niveau de risque et du potentiel de perte. La banque applique ensuite la même formule de pondération des risques à tous les actifs de chaque groupe.

Combien de risque

Les règles de pondération des risques sont définies par des superviseurs bancaires mondiaux basés à Bâle, en Suisse. À compter de 2018, les règles de pondération des risques sont définies dans un accord financier mondial connu sous le nom de Bâle III, bien qu'une partie de la pondération des risques soit toujours couverte par la version antérieure de Bâle II. Bâle III est nettement plus difficile.

Selon les règles de Bâle, les banques doivent détenir un capital égal à 7% de leurs actifs pondérés en fonction des risques. Si l'actif pondéré en fonction des risques atteint 500 millions de dollars, la banque a besoin d'un capital de 35 millions de dollars. Ce montant devrait couvrir l'exposition de la banque si l'une quelconque des pertes potentielles devenait réalité.

Certains investissements, tels que les obligations d'État notées AA, comportent un risque nul. La banque n'a pas à s'inquiéter des emprunts potentiels. Les prêts aux entreprises dont la note est supérieure à AA sont pondérés à 20%. Les règles de Bâle considèrent le risque de crédit comme la priorité absolue dans l'identification de la classe de risque. Vient ensuite le risque opérationnel. Cela couvre des risques tels que la fraude interne, la négligence ou l’erreur. Le risque de marché est un troisième élément, beaucoup moins important.

Blues de pondération des risques

La pondération des risques est censée fournir une formule non biaisée permettant d’évaluer si une banque est surchargée. En pratique, deux banques avec des classes d'actifs presque identiques peuvent avoir une pondération de risque complètement différente. Les banques qui analysent les chiffres examinent les actifs et réclament un risque de défaillance bien plus faible que l’autre banque. Cela justifie une pondération plus faible du risque, ce qui réduit le capital nécessaire à la banque. C'est l'une des nombreuses façons dont les banques peuvent modifier les calculs pour réduire leurs exigences de capital.