Lois contre les employeurs qui ne paient pas à temps

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Anonim

Le Département du travail des États-Unis, Division des salaires et des heures, supervise la Fair Labor Standards Act, qui oblige les employeurs à payer les employés avec précision et rapidement. Chaque état a un département du travail; la plupart établissent des jours de paie minimaux, qui obligent les employeurs à payer les employés dans un délai déterminé. L’employeur peut être passible de sanctions pour non-paiement des salaires à temps.

Loi fédérale

La Fair Labor Standards Act, ou la LSF, ne fixe pas de jours de paie minimaux, mais impose aux employeurs de mettre en place un jour de paie régulier, tel que hebdomadaire, bimensuel ou semestriel. La LSF oblige les employeurs à payer les employés dans un délai raisonnable après que l'employé a rendu ses services, comme avant le jour de paie établi. La loi fédérale oblige également les employeurs à verser aux employés non exemptés au moins le salaire horaire minimum fédéral et le salaire des heures supplémentaires pour les heures de travail dépassant 40 heures par semaine. Si un employeur ne paye pas ces salaires rapidement, l’employé peut déposer une réclamation de salaire auprès du Département américain du Travail, Division des salaires et des heures, afin de récupérer les salaires impayés. Les sanctions fédérales imposées en violation délibérée des exigences du salaire minimum et des heures supplémentaires imposées par le gouvernement fédéral comprennent une amende maximale de 10 000 $ et des poursuites pénales.

Règlements d'État

La plupart des États exigent que les employeurs paient leurs employés chaque semaine, toutes les deux semaines, tous les quinze mois ou tous les mois; le délai dépend parfois de la profession de l’employé ou du fait que celui-ci soit exempté ou non exonéré. De nombreux États ont des lois prévoyant que les salaires des heures supplémentaires sont également applicables. Les employés qui ne perçoivent pas le salaire au plus tard le jour de paie prescrit par la loi de l’État peuvent déposer une réclamation de salaire auprès de leur service du travail de l’État. Le ministère peut ordonner à l'employeur de payer à l'employé des arriérés de salaire et des dommages-intérêts, le cas échéant. Certains États exigent que l'employeur verse à l'employé une pénalité de temps d'attente correspondant au nombre de jours pendant lesquels il n'a pas été payé, jusqu'à un certain délai. L'État peut également infliger une amende et emprisonner l'employeur pour violation de la loi.

Procédures judiciaires

Si l’employée le souhaite, elle peut intenter une action en justice pour recouvrer un salaire impayé. Elle peut déposer elle-même la plainte auprès du tribunal des petites créances ou engager un avocat. Si le juge accepte la demande de l’employée, il peut ordonner à son employeur de lui verser les arriérés de salaire, ainsi que les dommages-intérêts et les honoraires d’avocat ou de justice applicables.

Changement de cycle de paye

L’employeur n’a pas enfreint la loi sur le paiement rapide s’il modifie le barème de rémunération de l’employé et que le changement ne provoque pas de retard déraisonnable dans le paiement; si le changement concerne des raisons commerciales valables, telles qu'un changement de procédure comptable; ou si le changement est censé être permanent.

Considérations

L'employée doit déposer sa demande de salaire dans les délais impartis par la loi fédérale ou celle des États. Les délais de prescription varient d'un État à l'autre, mais beaucoup respectent la loi fédérale qui donne à une employée deux ans pour déposer sa demande et trois ans si l'employeur a délibérément enfreint la loi.