Qu'est-ce qu'une interview sur le terrain?

Table des matières:

Anonim

Les policiers ne peuvent pas interroger formellement toutes les personnes pouvant détenir des informations sur un crime. Au-delà des problèmes logistiques et des contraintes de temps liées à l'arrestation et à l'interrogatoire de nombreuses personnes, la réglementation constitutionnelle interdit les arrestations sans motif. Pour aider à rassembler des informations lorsqu’ils enquêtent sur des crimes, les responsables de l’application de la loi organisent des entretiens sur le terrain, interrogatoires informels d’un suspect sur le lieu du contact qui ne sont pas aussi structurés que des interrogatoires formels qui suivent l’arrestation du suspect.

Raisons pour mener une interview sur le terrain

Les agents doivent avoir des motifs valables ou raisonnablement soupçonner qu'une personne peut être suspectée d'un crime ou avoir des informations sur un crime avant de mener une interview sur le terrain. Une suspicion raisonnable peut être établie si la personne porte un objet suspect, se comporte de manière suspicieuse, se trouve dans une zone à une heure ou un lieu inhabituel qui pourrait suggérer une intention criminelle ou des renflements dans les vêtements du suspect suggérant des armes dissimulées. Les agents peuvent également contacter une personne si le contact est dans le domaine général de l’enquête sur une infraction récente ou si les agents savent que le suspect a un casier judiciaire antérieur.

Effectuer l'interview

Si un officier a des raisons de mener une interview sur le terrain, la procédure est plus informelle qu'une entrevue traditionnelle. Les agents peuvent uniquement interroger des personnes sur leur identité, leur lieu de résidence et d’autres informations directement pertinentes pour l’enquête ou pour dissiper les soupçons de l’agent. Si un policier en civil procède à une interview sur le terrain, il doit s'identifier en tant qu'agent de police dès le début de l'entretien. Les entretiens sur le terrain doivent être menés le plus rapidement possible et les personnes libérées pour se consacrer à leurs affaires.

Glanage et enregistrement d'informations

Les agents doivent enregistrer toutes les rencontres et les interviews sur le terrain dans leur journal. Lorsqu’ils enquêtent sur l’incident ou une activité suspecte, les agents doivent collecter et enregistrer autant d’informations standard de réservation - identité et adresse postale, une description générale du contact et d’autres détails - lors de l’interrogatoire. Des informations supplémentaires sur l'incident doivent également être consignées dans le journal, au cas où les agents devraient les inclure dans le cadre d'une enquête ultérieure.

Constitutionnalité des entretiens sur le terrain

Parce que les policiers ne détiennent ni n’arrêtent aucun sujet lorsqu’ils effectuent des entretiens sur le terrain, ils n’ont pas besoin de lire les droits des suspects Miranda avant leur interrogatoire. Les personnes interrogées ne sont pas tenues de répondre aux questions autres que de fournir une pièce d’identité, selon l’American Civil Liberties Union. Si une personne interrogée demande s’il est libre de partir, les agents doivent lui permettre de partir de son propre chef. Si un agent ne permet pas à un contact d’interview de partir librement, il doit fournir une raison pour arrêter le suspect puis suivre les procédures pour une arrestation formelle.