L'achat et la vente de biens englobant de plus en plus de pays en développement et la croissance démographique transformant les marchés, l'importance du commerce mondial continue de croître. La politique du commerce inclut les gouvernements, les entreprises et les agences qui souhaitent adopter ou abandonner certaines politiques commerciales d’obstacles. Le libre-échange est un système dans lequel de telles barrières sont totalement absentes et où les marchandises peuvent circuler librement à travers les frontières.
Définition
Le libre-échange est un système dans lequel il n’existe pas d’obstacles au commerce qui fausse les prix normaux et la disponibilité des biens en fonction de l’offre et de la demande. Les pays qui acceptent de pratiquer le libre-échange n’imposent pas de droits de douane, d’impôts supplémentaires ou d’exigences particulières concernant l’importation de marchandises en provenance d’autres pays. Ils refusent également d'autoriser des monopoles sur le marché intérieur qui rendraient difficile, voire impossible, l'accès des producteurs internationaux au marché. Dans le commerce équitable, les acheteurs individuels fixent les prix en choisissant collectivement les biens à acheter lorsqu'ils sont confrontés à des options nationales et importées à des prix fixés par les fabricants et les détaillants, sans ingérence du gouvernement.
Des implications
Le libre-échange ne concerne pas que les échanges de biens et de services entre pays. Il s’applique également à d’autres éléments de la production de ces biens, tels que la gestion de la main-d’œuvre. Lorsque les pays concluent des accords de libre-échange, ils peuvent adopter des normes universelles concernant les salaires des travailleurs ou la sécurité sur le lieu de travail. Cela empêche un pays d’obtenir un avantage concurrentiel pour ses entreprises en méconnaissant les droits de l’homme. Le libre-échange comprend également des normes environnementales communes exigeant que chaque participant respecte les mêmes directives de production industrielle.
Une fonction
Le libre-échange n’est possible que lorsque deux ou plusieurs nations ont conclu un accord de libre-échange. Ces accords sont des traités complexes ayant des implications économiques diverses et qui prennent souvent des mois, voire des années, de négociations. Un accord de libre-échange n'autorise pas automatiquement toutes les entreprises de chaque pays à vendre leurs produits dans les autres pays. Au lieu de cela, les entreprises doivent toujours respecter les normes réglementaires dans les pays où elles souhaitent exercer leurs activités et rester juridiquement responsables des produits qu'elles vendent dans ces pays.
ALENA
Aux États-Unis, l'un des accords commerciaux les plus importants est l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Cet accord comprend les États-Unis, le Canada et le Mexique. Il comprend des dispositions de droit de l'environnement et du travail, ainsi qu'une politique d'ouverture commerciale transfrontalière. L'ALENA est entré en vigueur en 1994, mais les restrictions commerciales et les droits de douane n'ont été entièrement supprimés qu'en 2008, au terme d'un lent processus de mise en œuvre. Depuis 2011, l'ALENA est le plus important accord de libre-échange au monde en termes de nombre de citoyens concernés et de valeur des biens échangés entre les pays sous sa protection.