Théories classiques de l'administration publique

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Anonim

La théorie classique, ou structurelle, de l'administration publique n'admet normalement pas plusieurs théories, elle est centrée sur un ensemble complexe de variables, d'idées et de concepts qui régissent l'administration publique ou la bureaucratie d'État. Bien qu'il existe de nombreux auteurs classiques tels que Luther Gulick, Henri Fayol ou Lyndall Urwick, dont la plupart écrivent au début du XXe siècle, plusieurs thèmes importants sont rattachés à la théorie classique.

Spécialisation et commandement

La théorie de l'administration classique est centrée sur la division du travail. Cette approche théorique définit la «modernité» comme la spécialisation croissante du travail. Cela signifie qu'une bureaucratie centrale doit exister, assurant la coordination et la connexion de ces fonctions par le biais d'une chaîne de commandement impersonnelle. Par conséquent, cette approche met l’accent sur la décentralisation des fonctions et des spécialités et sur la centralisation du commandement administratif afin que les fonctions continuent de fonctionner ensemble.

Unité

Toute théorie classique dans ce domaine insiste sur la singularité du commandement. Cela signifie que la structure de l'organisation doit développer des niveaux d'autorité ascendants. Chaque niveau prend d'en haut, et transmet à ce qui est en dessous. Par conséquent, le système tourne autour des niveaux, de la rationalité et du commandement. C'est un système qui, dans toutes ses manifestations, est hiérarchique. De plus, cela implique également un grand degré de discipline. C'est aussi un système radicalement impersonnel, car ce sont les organisations et les bureaux qui le composent qui comptent, pas les individus. Les individus dans cette théorie sont des fonctionnaires de l'organisation.

Efficacité

La théorie classique insiste sur l'efficacité du travail organisationnel. La structure de commandement est conçue pour refléter à la fois les objectifs généraux de l'organisation et les objectifs spécifiques des unités fonctionnelles. Bien que le système classique insiste sur la structure avant tout, le problème fondamental est l'efficacité de la communication. Cela nécessite certaines choses: une définition stricte des tâches et des objectifs, le contrôle de toutes les fonctions de travail et la connexion rationnelle d’une unité fonctionnelle à une autre. Sans ces bases, aucune organisation ne peut fonctionner efficacement, selon l’argument classique.

Atomisme

Plus abstraitement, la théorie classique insiste sur le fait que les individus n’ont aucun lien intrinsèque les uns avec les autres. Cette hypothèse est souvent appelée «atomisme social». Les individus sont naturellement isolés les uns des autres et, par conséquent, seule l'organisation, à travers sa chaîne de commandement et son sens de la mission, peut unifier les individus en une unité de travail unique, efficace et rationnelle. De plus, il suppose que les individus sont paresseux, égoïstes et indifférents à tout bien social au-delà d'eux-mêmes et que, par conséquent, l'unité organisationnelle et la discipline ne peuvent jamais être relâchées. C'est une nécessité regrettable.