La comptabilisation de l’allocation d’amélioration des locataires peut être effectuée de différentes manières, en fonction de ceux qui paient les améliorations et qui les supervise. La structuration des transactions entre le locateur et le locataire détermine les écritures comptables à effectuer. Le locateur pouvait payer le locataire pour qu'il puisse apporter les améliorations lui-même ou payer pour les améliorations et laisser le locataire superviser les travaux. Le locataire peut également décider de payer et de superviser les améliorations elles-mêmes, puis de les amortir (c.-à-d. Déduire des loyers) au cours de leur séjour. En fonction du scénario, les écritures comptables seront légèrement différentes.
Comptabilisation des indemnités d'amélioration locative
Une incitation à la location est un moyen pour les propriétaires de garder les locataires satisfaits et heureux. La comptabilisation des améliorations locatives payées par le propriétaire est un excellent moyen de le montrer. Le locateur pourrait payer le locataire pour qu'il puisse apporter les améliorations lui-même ou payer pour les améliorations et laisser le locataire superviser les travaux. Le locataire peut également décider de payer et de superviser les améliorations lui-même, puis le propriétaire les amortira au cours de son séjour. Il existe différentes écritures de journal d'indemnité d'amélioration du locataire selon le scénario considéré.
Regard sur l'amortissement
De manière générale, le propriétaire sera responsable de la dépréciation de la valeur des améliorations apportées à la propriété. Supposons, par exemple, que le coût total des améliorations s’élève à 1 500 dollars. Le propriétaire prendrait ce chiffre et le divisera sur plusieurs années. Le chiffre obtenu serait déduit du revenu locatif chaque année. Le nombre d'années varie selon que la propriété est résidentielle ou non résidentielle. En règle générale, les propriétés résidentielles seront amorties sur une période de 27,5 ans, tandis que les propriétés non résidentielles le seront sur une période de 39 ans. Si le coût de l’amélioration a été engagé pour l’équipement, les agencements et le mobilier, qui ne sont pas considérés comme des améliorations permanentes, la période d’amortissement sera de sept ans.
Argent en échange d'un travail
Dans le cas où le locateur verse de l'argent au locataire pour des travaux d'amélioration, le locataire est tenu d'enregistrer cette allocation en tant que revenu, puis de l'amortir sur une période donnée. S'il s'avère que la durée dépasse la durée du bail de la propriété, le locataire devra alors radier le montant restant.
Le locateur, de son côté, devra amortir le montant sur la durée du bail. L’amortissement est à peu près similaire à l’amortissement, en ce sens qu’il indique le pourcentage de l’actif utilisé. La principale différence, toutefois, réside dans le fait que l'actif est incorporel avec l'amortissement, tandis que l'amortissement est corporel. Dans ce cas, l'actif est le montant que le propriétaire a dépensé pour le bien locatif.
Quand le locateur fait les améliorations
Si le locateur a pris l'allocation et apporte les améliorations lui-même, il en est le propriétaire. Dans ce cas, ils amortiront le coût de ces améliorations sur la durée du bail. Si un autre locataire s'installe dans la propriété et ne nécessite aucune amélioration supplémentaire, le propriétaire peut alors poursuivre son programme d'amortissement jusqu'à ce qu'il ait épuisé la valeur des améliorations. Si la propriété est démolie avant que la valeur ne soit épuisée, le locateur doit radier le montant restant de la valeur. Le locataire ne fait aucune entrée dans ce scénario.
Quand le travail remplace le loyer
Il existe un scénario dans lequel le locataire apporte les améliorations lui-même et en déduit le coût des améliorations de son loyer. Dans ce cas, ils entreront les déductions en tant que revenu dans leurs comptes. Le locateur traitera le loyer comme un paiement en espèces mais continuera à amortir le montant associé aux améliorations.