Dans une étude de 2005, l'American Management Association a révélé que 16% des employeurs surveillaient leur personnel avec des caméras vidéo. Dans de nombreux cas, les employés savent qu'ils sont filmés, sachant que les caméras aident à dissuader ou à attraper les voleurs. Cependant, des lois sur la surveillance existent pour protéger la vie privée des employés contre les enregistrements et les tournages sans scrupules. Les lois de la Floride s'appuient sur les réglementations nationales régissant la surveillance des lieux de travail.
Surveillance légale
En vertu de la loi de la Floride, le personnel chargé de l'application de la loi peut effectuer la surveillance nécessaire à l'application de la loi. Parfois, la ligne de démarcation entre surveillance légale et illégale peut toutefois être floue. Plutôt que d'essayer de justifier le but de la surveillance sur le lieu de travail dans une bataille juridique, les employeurs de la Floride devraient afficher des panneaux avertissant les employés qu'ils pourraient être filmés ou enregistrés. En vertu de la législation nationale, la surveillance est légale dans les zones non considérées comme privées et où des panneaux de signalisation ou des caméras sont évidents.
Voyeurisme
Les employeurs ne peuvent pas enregistrer de vidéos, d’images ou d’enregistrements sonores d’employés à des fins de divertissement en vertu de la législation de la Floride. Ils ne peuvent pas diffuser de tels enregistrements ou images, ce qui signifie les afficher sur Internet, les envoyer par courrier électronique ou de toute autre manière les envoyer à une autre personne à des fins de divertissement. De même, les employeurs ne peuvent pas partager des enregistrements ou des images dans le but d’embarrasser ou de blesser le sujet.
Surveillance client et client
Les clients se trouvant dans un lieu public, comme un magasin ou un parking, doivent s’attendre à ce qu’ils soient visionnés à l’aide de mesures de surveillance vidéo. Les employeurs ne sont pas autorisés à contrôler les clients ou les clients dans les vestiaires ou les toilettes à l'aide de vidéos ou d'autres méthodes de surveillance à l'intérieur de la salle. Un employeur peut observer le client de l'extérieur de la pièce, à condition que cela n'enfreigne pas la vie privée du client. Par exemple, si la porte se trouve à six pouces du sol, l’employeur ou un membre du personnel peut voir le client mettre la marchandise dans un sac et attraper le voleur à la volée avant son départ.
Politiques nationales
Quatre directives sont valables dans tous les États et, dans les affaires judiciaires, elles aident les tribunaux à déterminer individuellement si un employeur avait le droit d'utiliser la surveillance. Premièrement, les employés ont le droit d'avoir des attentes raisonnables en matière de vie privée dans certains contextes, par exemple lors de changements dans les vestiaires, d'utilisation des toilettes ou de la tenue de réunions syndicales. Deuxièmement, la surveillance ne devrait avoir lieu que dans un but spécifique lié au travail. Troisièmement, les employeurs ne devraient pas discriminer les employés en ne sondant qu'un seul groupe démographique. Quatrièmement, les employeurs devraient informer les employés qu’ils peuvent utiliser des mesures de surveillance.
Pénalités
La plupart des infractions de surveillance sont des délits au premier degré punissables d'une peine d'emprisonnement d'un an ou moins ou d'une amende de 1 000 dollars. Dans certains cas, l'acte est considéré comme un crime au troisième degré, punissable d'une amende de 5 000 $ ou d'une peine d'emprisonnement plus longue pouvant aller jusqu'à 10 ans pour les délinquants habituels.